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Collection Médailles Cie Gle Transatlantique, historique, photos
17 juillet 2011

IMPERATRICE EUGENIE

paquebot IMPERATRICE EUGENIE
Compagnie Générale Transatlantique, 1865 - 1870

 


le paquebot Impératrice Eugénie

 

Histoire


Commandé sous le nom d’ATLANTIQUE, premier paquebot transatlantique construit en France, à Penhoët. Troisième d’une série de 8 paquebots à roues commandés, pour 3 d’entre eux, en Ecosse, et pour les 5 autres aux chantiers de Penhoët nouvellement créés. Sister-ships : WASHINGTON (1864), LAFAYETTE (1864), EUROPE (1865), FRANCE (1865), NOUVEAU MONDE (1865), PANAMA (1866), SAINT-LAURENT (1866) modifié sur cale en navire à hélice.
Mis en service en février 1865 sur la ligne du Mexique sous le nom d’IMPERATRICE EUGENIE.
Rebaptisé ATLANTIQUE en 1870, après la chute de Napoléon III.
En 1873, est transformé par le chantier Leslie de Newcastle en paquebot à hélice et sa coque allongée de 17 mètres. Trois mâts au lieu de deux.
Rebaptisé AMERIQUE et remis en service le 16 janvier 1874 sur la ligne Le Havre-New York. Le 21 janvier 1874 recueille l’équipage du navire anglais SARAH, en perdition depuis 48 heures.
Le 4 avril 1874 quitte New York pour Brest et Le Havre. Le 13 le mauvais temps l’oblige à prendre la cape et un coup de mer défonce le panneau de machine et inonde les emménagements. Dans la nuit du 13 au 14 les feux s’éteignent trois fois puis ne peuvent plus être rallumés. La machine stoppe à 10 h et le navire met à la voile. A 13 h le voilier ELISA QUIRILO le rencontre et navigue de conserve. A 16h30, le capitaine Roustan décide l’abandon par les passagers et l’équipage qui se déroule dans un ordre parfait malgré la mer très grosse à 80 milles de Brest. La seule victime est le second capitaine Garay. Les passagers et l’équipage sont recueillis et conduits à Brest par ELISA QUIRILO le norvégien ALADIN et à Bathwest par l’anglais MIRAMICHI . Finalement, il est repéré le 15 avril, toujours à flot, par le vapeur anglais SPRAY qui le remorque, aidé ensuite par l’anglais F.T. BARRY, jusqu’à Plymouth. Revient au Havre le 3 mai par ses propres moyens. Après remise en état à Saint Nazaire départ le 13 mars 1875 du Havre pour New York. En décembre 1875 casse son arbre porte hélice dans l’Atlantique. Arrive à Queenstown le 18 à la remorque du VILLE DE BREST.
Le 7 janvier 1877, s’échoue à Seabright sur la côte du New Jersey, où il reste immobilisé durant quatre mois. Reprend son service en août.
En septembre 1886, est transféré sur la ligne Saint Nazaire Colon.
En 1892, reçoit des machines à triple expansion.
Le 28 janvier 1895, est perdu par échouage sur la côte colombienne près de Savanilla à l’embouchure de la Magdalma.

Médaille métal 41 mm 30 grammes C.Gondard

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